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Jeu
Collectionnez les points et gagnez des cadeaux
!
Pour jouer, rien de plus simple, il suffit de collectionner
les points sur les paquets de 250g de café La Tivolienne
:
• Café traditionnel
• Café espresso
• Café arabica
• Café décaféiné
Rendez-vous ensuite dans l’un des points de
vente de la Tivolienne à Fort de France
- Au centre ville, 147 rue Victor Hugo
- A Tivoli, 20 rue Henri Stéhlé
Vous y échangerez vos points contre un cadeau
! A vous de jouer !
Tableau des points (à venir)...
Règlement du jeu (à venir)...
On parle
de la Tivolienne…
Armand Nicolas, écrivain et ancien politicien
martiniquais, conjugue ici le café au passé, présent
et futur et souligne le rôle de la Tivolienne dans l’histoire
et l’économie de la Martinique.
" Maintenant, en Martinique, un Musée
du Café ! Bravo ! Notre café le méritait bien.
Il fait en effet partie de notre patrimoine, de notre culture. Et
un Musée est un Centre de mémoire, un conservateur
de patrimoine. Or, notre Café a marqué notre histoire
fortement pendant près d’un siècle pour connaître
le déclin jusqu’au milieu du 20ème siècle.
Au 18ème siècle, il fut le n°2 de l’économie
coloniale martiniquaise : 3,5 millions de kilos en 1739 apportèrent
richesse et équilibre à une économie désormais
centrée sur la canne à sucre. Puis vinrent les temps
difficiles : cyclones, fourmis, concurrence des grands producteurs,
effondrement des prix (dans les années 1930, au Brésil,
les chaudières des locomotives marchèrent au café).
Pourtant, malgré tout, le caféier resta dans les jardins
de nos paysans un élément de notre paysage, un symbole
du petit agriculteur libre, un signe de notre mode de vie. Il donna
son nom à des quartiers de nos campagnes. Sur les marchés
ou devant les cases, étendus sur les sacs de jute, les grains
dorés buvaient leur ration de soleil pour assurer notre petit
café fort au lever du jour.
Puis, par un paradoxe de l’histoire,
ce fut la 2ème guerre mondiale qui lui donna l’occasion
de refaire surface. En 1940 (au temps de l’Amiral Robert),
alors que le blocus américain allait nous isoler du monde
et « serrer durement notre ceinture », la Tivolienne
des Levert reprit le flambeau .
Il fallait vivre, survivre grâce à nos seules forces.
Et ce fut la première renaissance du café. Alors,
contre vents et marées, contre la concurrence des Géants
d’Amérique Latine, d’Afrique et d’Asie,
grâce à sa ténacité, sans bruit, la Tivolienne
a tenu. Et aujourd’hui la voilà qui, s’appuyant
sur la tradition, accepte le défi d’affronter la modernité.
Il faut l’appuyer de manière résolue et forte.
Il le faut car notre économie est moribonde. Notre banane
est en danger de mort. Un pays qui ne produit pas est condamné
à périr ou à vivre assisté et dépendant.
Il faut donc briser la monoculture, diversifier nos productions
pour satisfaire le marché local et la demande extérieure.
Oui, le café est un élément de diversification,
un facteur d’équilibre et de progrès. Il participe
au combat pour notre avenir.
Alors si les Martiniquais donnent l’exemple en consommant
leur café, si la recherche améliore encore un café
de qualité et typiquement martiniquais et non une pâle
copie des autres, le pari sera gagné.
Nous avons des atouts. Un terroir volcanique fertile baigné
de soleil et d’eau, un savoir-faire. Il nous faut aussi une
forte volonté collective.
Notre petit pays a des écrivains, des artistes, des techniciens
de valeur, il génère des champions sportifs au niveau
mondial, il a des agriculteurs courageux et avides de progresser,
des femmes et des hommes qui ont la volonté d’assurer
son développement.
Alors, comme disait l’autre autrefois « De l’audace,
encore de l’audace, toujours de l’audace ». Bravo
à la Tivolienne d’avoir cette audace."
Armand NICOLAS
Auteur de « L’Histoire de la Martinique ». Prix
Frantz Fanon 1996.
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La recette du mois
Mousse au café
Ingrédients
100g de chocolat noir au moka
40 cl d’expresso fort, chaud
30 cl de lait
1 blanc d’œuf
1 pincée de sel
1 cuillère à café de sucre
1,8 dl de crème entière
1- Hacher finement le chocolat noir.
Faire chauffer le lait et l’expresso et verser sur le chocolat.
Laisser reposer 2 minutes, remuer et laisser refroidir un peu.
2- Battre en neige le
blanc d’œuf avec le sel, ajouter le sucre et battre encore.
3- Fouetter la crème.
4- Incorporer la neige
à la masse de chocolat, ensuite la crème fouettée.
Recouvrir de film alimentaire et laisser reposer 2 heures au réfrigérateur.
Recette tirée de l’ouvrage « Café,
un grain noir fascinant », Rosenblatt/Meyer/Beckmann, Viridis,
2002 |